Sous le microscope : les véritables coûts du secteur bancaire

Il est très difficile de quantifier l’impact global du système bancaire et Finance , mais il existe quelques chiffres clés sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour obtenir une estimation de l’ordre de grandeur.

La Banque mondiale publie plusieurs indicateurs de développement mondial, dont l' accès aux services financiers. Le tableau ci-dessous présente leurs données et les estimations correspondantes (Banque mondiale, 2014), basées sur une population adulte mondiale de 5,325 milliards de personnes (Indexmundi, 2013).

Un modèle développé par leRéseau CoolClimate dans ONEune des universités les plus importantes et les plus respectées au monde, l'Université de Californie à Berkeley (CoolClimate Network, 2014), évalue l'empreinte carbone des entreprises en fonction du secteur d'activité, du nombre d'emplacements, d'employés, du chiffre d'affaires annuel et de la superficie des installations.

Cela nous permet d'estimer l'empreinte carbone du secteur bancaire et Finance mondial avec une précision d'un ordre de grandeur. Les données d'entrée du modèle sont calculées ci-dessous.

Agences bancaires

Entrées du modèle

Nombre d'employés

Bien qu’il soit difficile de quantifier le nombre de personnes employées par le secteur bancaire et Finance mondial, en utilisant le principe de Pareto(Règle des 80-20) : les 20 % des plus grandes banques mondiales emploient probablement 80 % de l’ensemble des employés du secteur bancaire. Les statistiques relatives aux effectifs des 30 plus grandes banques mondiales sont présentées dans le tableau ci-dessous.

Tableau 16 - Nombre de personnes employées par les 30 plus grandes banques du monde

Nom de la banqueN° EmployésSourceBanque agricole de Chine 444 238abchina.comBanque industrielle et commerciale de Chine 405 354www.icbc.com.cnBanque de construction de Chine 329 338www.ccb.com/en/home/index.htmlBanque d'État de l'Inde 295 696www.sbi.co.inBanque de Chine 288 867www.boc.cnSberbank 286 019www.sbrf.ruWells Fargo & Co 264 900www.wellsfargo.comJP Morgan Chase & Co 255 041www.jpmorganchase.comHSBC Holdings 254 066www.hsbc.comCitigroup Inc. 251 000www.citigroup.comBank of America 242 000www.bankofamerica.comBNP Paribas 200 000www.bnpparibas.comBanco Santander186 763www.santander.comSociété Générale171 955www.societegenerale.comGroupe Crédit Agricole161 280www.credit-agricole.comGroupe Unicredit148 341www.unicreditgroup.euBarclays PLC139 900www.barclays.comBanco do Brésil118 900www.bb.com.brRoyal Bank of Scotland Group118 600www.rbs.comGroup BPCE115 000http://www.bpce.fr/en/BBVA109 305www.bbva.comLloyds Banking Group104 000www.lloydsbankinggroup.comBanco Bradesco103 385www.bradesco.com.brDeutsche Bank98 219www.db.comING Groupe 84 718 www.ing.com Mitsubishi UFJ Financial Group 80 900 www.mufg.jp Banque Royale du Canada 80 000 www.rbc.com Bank of Communications Limited 79 122 www.bankcomm.com Banque Toronto-Dominion 78 748 www.td.com US Bancorp 65 565 www.usbank.comTOTAL 5 561 220

En supposant que le chiffre de 5 561 220 dans le tableau ci-dessus représente 80 % de tous les employés de banque, on peut conclure qu’il y a au moins sept millions de personnes employées par les banques et les institutions financières à l’échelle internationale.

Chiffre d'affaires annuel

Une analyse réalisée par McKinsey & Company en 2012 montre un chiffre d’affaires bancaire mondial de 3,4 billions de dollars (McKinsey & Company, 2012).

Superficie en pieds carrés des installations

D'après mon expérience personnelle en matière de conception de bureaux en Australie, une bonne règle empirique est d'environ 100 pieds carrés par employé (10 mètres carrés) pour satisfaire aux exigences d'accès et de sortie des codes de construction commerciaux.

Une superficie de 50 à 150 pieds carrés est recommandée par la ressource en ligne américaine.Boîte à outils d'ingénierie(Engineering Toolbox, 2013). L'utilisation d'une valeur de 100 pi2 conduit à une superficie totale d'environ 60 millions de pi2 pour les 600 000 succursales bancaires du monde.

Sortie du modèle et analyse de sensibilité

En intégrant les données ci-dessus au modèle UCB, on obtient un résultat de 383,1 millions de tonnes de CO2 par an. Une analyse de sensibilité utilisant quatre autres scénarios montre peu de différence dans l'empreinte globale. Étant donné que les données sur les revenus sont exactes, cette variable reste fixe dans tous les scénarios.

Comme le montre le tableau 17, le facteur déterminant du modèle semble être le montant des revenus annuels générés, car des changements importants dans le nombre d’employés et de succursales ont peu d’effet sur la sortie du modèle.

Vérification des sens

Le World Resource Institute classe les émissions mondiales de GAS à effet de serre par utilisation finale et par activité (World Resources Institute, 2009).

Dans son rapport de 2009, il a été identifié que les bâtiments commerciaux représentent 6,3 % des émissions mondiales et que l’extraction de métaux non ferreux (y compris l’or) et d’aluminium représente 1,3 %, soit un ratio d’impact des bâtiments commerciaux sur l’exploitation minière de 4,86.

Étant donné qu’une quantité relativement faible d’or est extraite chaque année (quelques milliers de tonnes), on suppose que les banques représentent une proportion plus importante de tous les bâtiments commerciaux, comme le fait l’extraction de l’or pour l’extraction des métaux non ferreux.

Cela signifierait que les banques devraient avoir un impact six à huit fois supérieur à celui de l'or. Après avoir calculé une valeur de 54 millions de tonnes de CO2 produites par l'industrie minière aurifère, cela situerait l'impact du secteur bancaire entre 324 et 432 millions de tonnes de CO2, ce qui est bien dans la même fourchette que la valeur de 380 millions de tonnes calculée par le modèle UCB.

distributeurs automatiques de billets

Bien que les distributeurs automatiques de billets réduisent le besoin d’agences bancaires, ces machines ont leur propre empreinte carbone qui n’est T négligeable.

On estime que chacun des 2 394 700 distributeurs automatiques de billets (DAB) du monde consomme 0,25 kWh (Roth et al., 2002). Cela se traduit par une consommation annuelle de 18,9 millions de GJ, soit 3,2 millions de tonnes de CO2.

Résumé

L’impact environnemental des points d’accès financiers dans le monde est résumé dans le tableau ci-dessous.

En utilisant le taux de 100 $/MWh, la consommation d’énergie ci-dessus équivaudrait à une facture énergétique annuelle de 63,8 milliards de dollars, soit environ 2 % du revenu total.

Avec 0,75 million de tonnes de CO2 produites par an, Bitcoin produit 99,8 % d'émissions en moins que le système bancaire.

Revenez la semaine prochaine pour l’article final de la série, dans lequel Hass McCook entreprend un résumé comparatif des trois domaines pour évaluer la durabilité relative du réseau Bitcoin .

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